Profil du vendeur (FR)

Il existe 4 profils-types de vendeurs.

Tout d’abord, il convient de souligner un fait UNIQUE dans le monde de la petite voiture de sport : on a évalué statistiquement à 15-18% le nombre de G40 conduites par des personnes âgées ou quinquagénaires pour le moins. C’est un aspect très particulier du marché de la Polo G40 qui s’explique par plusieurs raisons (que vous avez découvert en lisant l’article « Une petite au superlatif! » sur notre page d’accueil).

La première est la grande côte de popularité de la Polo Coupé de l’époque dans toutes les couches de la population.

La seconde concerne le look et l’esprit de la G40 : c’est une des voiture à tempérament sportif qui l’affiche le moins. Elle pouvait donc attirer une clientèle désireuse du haut de gamme, sans pour autant donner l’impression d’acheter une Polo GTI, mais plutôt une petite fourmi sympathique en jantes alu BBS, quelques options supplémentaires au catalogue, et une consommation dérisoire affichée à 5,5l/100 dans les prospectus VW de l’époque.

La 3eme raison trouve racine dans la difficulté inattendue que VAG a rencontré en France pour écouler la G40 Type 3. Certaines sont restées en concessions jusqu’en 1995. La cible marketing s’est alors naturellement orientée vers les personnes au porte-monnaie le plus garni, à savoir les retraités et les actifs de plus de 40-50 ans. 10 ans plus tard, il reste commun mais toujours aussi surprenant de voir Mamie sortir sa G40 première main de 77 000km pour aller faire son marcher ! Un bas kilométrage ne signifie pas non plus nécessairement un bon état, loin de là et l’on reviendra sur cette remarque. Mamie n’aime pas trop discuter le prix, ce n’est pas dans sa mentalité, mais en général on trouve des choses intéressantes. La voiture est encore en rodage…

Revenons en à nos profils types !

Le profil le plus rependu des vendeurs (2/3 des ventes) n’est pas vraiment captivant : il s’agit de jeunes, la plupart du temps, qui ont voulu gouté quelques mois ou années à la G40, pour en avoir entendu parler de-ci, de-là, et tombés localement sur une « 5e main » mal entretenue. Souvent en bien mauvais état, déjà lors de l’achat, elle l’est aussi lors de la revente. A vous d’évaluer le chantier et de proposer un prix en conséquence.

« Elle roule nickel ! »

Vient ensuite le profil du vendeur arriviste, issu majoritairement du milieu automobile, un mécano ou un commercial qui a flairé la bonne affaire en ayant récupéré une G40 d’une personne âgée ou d’une reprise à bas prix.

Il y a aussi ceux qui ont une petite idée de ce qu’ils vendent et ceux qui pensent vendre de la « rareté » ruinée ou prix du platine. Dans les deux cas, la voiture sera chère car le but de l’opération est de faire un bon profit. Il faut négocier au plus juste le prix réel et non le prix affiché.

Last but not least, le dernier profil mais non le moindre, celui du passionné qui, pour diverses raisons vend sa G40, ou l’une de ses G40. Raison familiale, ou envie d’en prendre une autre, dans tout les cas ce genre de vente est rare (5 à 10% du marché), la voiture sera en bon état et le prix en conséquence. Si vous avez le budget, feu vert peu importe le kilométrage.